Pourquoi ?

Le surnom de gazelle peut paraître prétentieux, il s’agit plus de reprendre l’intitulé de l’opération Sénégazelle que d’afficher une ambition de chronomètre dans cette course à volonté humanitaire plus que compétitive. Les coureuses qui participent à cette opération sont appelées « les gazelles » ! Alors pourquoi pas moi ?

Origine du projet :

Je ne peux expliquer précisément d’où me vient cette envie de participer à la Sénégazelle mais ce dont je suis certaine, c’est que je rêvais d’y participer un jour, j’en caressais l’espoir car je pensais que cette aventure ne serait qu’un rêve ou tout du moins qu’elle ne m’arriverait pas aussi tôt.

Les raisons de ce projet :

Il n’existe pas une seule raison mais un enchevêtrement de circonstances, de rencontres, de passions et d’intérêts. Tout d’abord, je suis passionnée par mon métier qu’est celui d’enseignante : enseigner, ce n’est pas seulement transmettre, c’est aussi aider, accompagner les élèves à devenir de futurs citoyens, les voir progresser, réussir et obtenir des satisfactions, contribuer à devenir quelqu’un…

Un voyage en République dominicaine m’a ouvert les yeux sur ce que peut être l’éducation dans les pays pauvres. Lors d’une randonnée en région montagneuse, les habitants d’un village m’avaient ouvert les portes d’une école qui comptait comme matériel un simple tableau, quelques chaises pour 50 élèves. Ce peu de moyens contrastait avec l’image joyeuse et l’accueil chaleureux qu’offraient les enfants à notre venue.

Je suis également une passionnée de course à pied, non pas pour le chronomètre ou le classement ; ce sont plutôt les défis personnels, les courses atypiques ou « dépaysantes » qui m’intéressent ou courir pour une cause. Mon mari et moi sommes par exemple des « coureurs de fonds », une association qui vient en aide à l’association Cadet Roussel pour les enfants atteints de leucémie et de cancer. Enfin, j’aime me confronter à des épreuves particulières et le partager avec mon mari et mes enfants qui nous suivent lorsqu’on part et en vacances, et pour une course. Nous avons par exemple couru plusieurs fois la course « marseille – cassis » et aimons également courir des marathons.